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Compétence du Tribunal judiciaire de Paris pour les dépôts de plainte en ligne - 03 avril 2024

Depuis le 31 mars 2024, lorsqu'un crime ou un délit est précédé, suivi ou accompagné de faits de harcèlement sexuel ou moral commis sur internet, la

  • plainte en ligne
  • doit être adressée au tribunal judiciaire de Paris.

    Cela fait suite à la parution du

  • décret n°2024-285 du 28 mars 2024
  • .
  • https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000049343418
  • Cette fiche est en cours de mise à jour.

    Services en ligne et formulaires

    Cyber-harcèlement (harcèlement sur internet)

    Le harcèlement via internet (mails, réseaux sociaux...) est appelé cyberharcèlement. Il s'agit d'un délit. Si vous êtes victime de ce type de harcèlement, vous pouvez demander le retrait des publications à leur auteur ou au responsable du support électronique. Vous pouvez aussi faire un signalement en ligne à la police ou à la gendarmerie ou porter plainte. Ce délit est sanctionné par des peines d'amendes et/ou de prison. Les sanctions sont plus graves si la victime a moins de 15 ans.

    De quoi s'agit-il ?

    Le harcèlement est le fait de tenir des propos ou d'avoir des comportements répétés ayant pour but ou effet une dégradation des conditions de vie de la victime. Cela se traduit par une dégradation de la santé physique ou mentale de la personne harcelée (anxiété, maux de ventre....)

    C'est la fréquence des propos et leur teneur insultante, obscène ou menaçante qui constitue le harcèlement.

    Le harcèlement en ligne est un harcèlement s'effectuant via internet (sur un réseau social, un forum, un jeu vidéo multijoueurs, un blog...). On parle aussi de cyberharcèlement.

    Les propos en cause peuvent être des commentaires d'internautes, des vidéos, des montages d'images, des messages sur des forums...

    Le harcèlement en ligne est puni que les échanges soient publics (sur un forum par exemple) ou privés (entre amis sur un réseau social).

    A savoir

    À savoir

    le harcèlement scolaire (particuliers) fait l'objet d'une répression spécifique.

    Qui est responsable ?

    Les premiers responsables en cas de harcèlement en ligne sont les auteurs des propos en cause.

    La responsabilité des intermédiaires relèvent de règles spécifiques.

    Ces intermédiaires techniques peuvent être

    • les hébergeurs qui stockent des contenus rédigés et réalisés par des tiers (hébergeurs d'un réseau social, d'un forum, d'un jeu en ligne, d'un blog)

    • ou les fournisseurs d'accès offrant une simple connexion au réseau internet.

    Un intermédiaire ne sera responsable que :

    • s'il a eu connaissance des messages publiés,

    • et s'il n'a pas agi rapidement pour faire retirer ces messages dès qu'il en a eu connaissance.

    Demander le retrait des contenus

    La victime peut agir directement auprès des intermédiaires en cas de cyberharcèlement. Cette démarche n'est pas une plainte officielle. Par exemple, auprès des responsables d'un forum ou d'un réseau social.

    Les réseaux sociaux ou les hébergeurs de vidéos permettent également de demander le retrait de tel ou tel contenu (particuliers) au nom du respect des personnes. Cependant, leurs conditions de retrait dépendent de leurs propres critères et non des lois françaises.

    Sur les forums, les messages jugés obscènes ou menaçants peuvent être signalés aux responsables.

    Les réseaux sociaux permettent également de bloquer une personne, c'est-à-dire d'empêcher toute mise en contact.

    Vous pouvez alerter les directement les responsables des réseaux sociaux :

    • Signaler un comportement inapproprié sur

    • Twitter
    • Signaler un comportement abusif sur

    • Facebook
    • Signaler un comportement abusif sur

    • Instagram
    • Signaler un abus ou un problème de sécurité sur

    • Snapchat
    • Signaler un comportement abusif sur

    • TikTok

    Que faire en cas d'urgence ?

    Si vous êtes victime de cyberharcèlement et que votre situation nécessite une intervention urgente des forces de l'ordre, vous pouvez alerter la police ou la gendarmerie.

    En cas d'urgence, et uniquement dans cette situation, il est possible d'alerter la police ou la gendarmerie par appel téléphonique. Les personnes malentendantes ou atteintes de troubles du langage peuvent contacter ces services par SMS.

    Par téléphone

    En cas d'urgence, lorsqu'une intervention rapide est nécessaire, vous pouvez appeler Police-secours. Composez le 17.

    Vous pouvez également contacter le service d'urgence européen en composant le 112.

    Police secours - 17 (par téléphone)

    Par téléphone

    Composez le 17 en cas d'urgence concernant un accident de la route, un trouble à l'ordre public ou une infraction pénale. Une équipe de policiers ou de gendarmes se rendra sur les lieux.

    Vous pouvez aussi composer le 112. Vous serez alors orienté vers le bon service selon votre cas. Le 112 est utilisable dans tous les

  • pays de l'Union européenne
  • .

    Si la situation ne relève pas d'une urgence, composez le numéro de votre commissariat ou de votre brigade de gendarmerie.

    Numéro d'urgence européen - 112

    112

    Numéro d'urgence à utiliser pour un appel depuis un pays européen ou depuis un téléphone mobile

    24h/24h et 7j/7

    Appel gratuit

    Vous ne pouvez pas téléphoner

    Le 114 est le service relais des appels d'urgence si vous êtes dans l'impossibilité de parler au téléphone (sourds, malentendants ...) ou si cela risque de vous mettre en danger.

    Numéro d'urgence pour les personnes sourdes ou malentendantes - 114

    Par SMS au 114

    Accessible gratuitement 24h/24, 7 jours/7

    Par l'application mobile urgence 114 ou le site internet www.urgence114.fr

    Accessible gratuitement 24h/24, 7 jours/7

    Contact possible via :

    • Visiophonie : Je communique en langue des signes

    • Tchat : Je communique par écrit

    • Voix / Retour texte : Je parle et le 114 me répond par écrit (ou l'inverse)

    Signaler les contenus à la police ou à la gendarmerie

    Le site PHAROS, géré par des policiers et gendarmes spécialisés, permet de signaler les contenus illicites se trouvant sur internet.

  • - Téléservice
  • Vous pouvez faire un signalement même si vous êtes mineur.

    Les réseaux sociaux ont souvent leurs propres dispositifs de signalement. Ils évoluent en fonction des conditions générales de vente de la société-mère et non en fonction des lois françaises.

    Vous pouvez néanmoins demander le retrait des contenus illégaux (particuliers) à leur auteur ou à l'hébergeur du site.

    Contacter la police ou gendarmerie par messagerie instantanée

    Si vous êtes victime ou témoin d'une situation de cyber harcèlement, vous pouvez contacter la police ou gendarmerie par messagerie instantanée.

    Une messagerie instantanée (chat) vous permet de dialoguer avec un fonctionnaire de police ou un militaire de la gendarmerie. À tout moment, l'historique de discussion pourra être effacé de votre ordinateur, téléphone portable ou tablette.

  • - Téléservice
  • Plainte et enquête

    Dépôt de plainte

    La victime peut porter plainte (particuliers) contre le ou les auteurs du harcèlement.

    Un mineur peut se rendre seul au commissariat ou à la gendarmerie et signaler les faits (particuliers). Mais il ne peut pas se constituer partie civile (particuliers) lui-même en vue de demander des dommages et intérêts, ses parents doivent le faire en son nom.

    Si la victime ne connaît pas les véritables identités du ou des auteurs, elle peut porter plainte contre X. Les intermédiaires techniques doivent permettre à la justice d'identifier le ou les auteurs des contenus en cause.

    A savoir

    À savoir

    la plainte électronique pour harcèlement moral et sexuel à caractère discriminatoire sur internet doit être déposée devant le tribunal judiciaire de Paris, lorsque les faits ont été commises sur l'ensemble du territoire.

    Peines encourues

    L'auteur est majeur

    Les sanctions varient suivant que la victime a plus ou moins de 15 ans.

    La victime a plus de 15 ans

    L'auteur d'un harcèlement en ligne risque

    • 2 ans de prison

    • et 30 000 € d'amende.

    La victime a moins de 15 ans

    La peine maximale est portée à 3 ans de prison et 45 000 € d'amende si la victime a moins de 15 ans.

    L'auteur est mineur

    Les sanctions varient suivant que l'auteur a plus ou moins de 13 ans, et que la victime a plus ou moins de 15 ans. Dans tous les cas, ce sont les parents des auteurs mineurs, quel que soit leur âge, qui seront responsables civilement (particuliers). Ce sont eux qui devront indemniser les parents de la victime.

    L'auteur est un mineur de plus de 13 ans

    La victime a plus de 15 ans

    La peine maximale pour un harcèlement sera de

    • 1 an de prison

    • et 7 500 € d'amende.

    La victime a moins de 15 ans

    La peine maximale sera de 

    • 18 mois de prison

    • et 7 500 € d'amende.

    L'auteur est mineur de moins de 13 ans

    Des règles et mesures applicables aux mineurs de moins de 13 ans relèvent de règles spécifiques (particuliers).

    Où s'adresser ?

    Numéro national pour les victimes de violences numériques

    Pour poser vos questions de façon anonyme et confidentielle sur le harcèlement en ligne (cyber-harcèlement).

    Par téléphone

    3018

    Ouvert 7 jours sur 7, de 9h à 23H

    Appel gratuit et anonyme

    Site internet

  • e-enfance.org
  • Numéro national pour les victimes de violences numériques

    Pour poser vos questions de façon anonyme et confidentielle sur le harcèlement en ligne (cyber-harcèlement).

    Par téléphone

    3018

    Ouvert 7 jours sur 7, de 9h à 23H

    Appel gratuit et anonyme

    Site internet

  • e-enfance.org
  • Références