Lucienne BENAUD a fêté ses 100 printemps
Ce samedi 10 février, Nicole DESSAUVAGES, Adjointe aux Affaires sociales de Pornichet, et Jean-Claude PELLETEUR, Maire de Pornichet, se sont rendus au domicile de Lucienne BENAUD, entourée de ses proches, pour lui souhaiter un joyeux anniversaire. En effet, le 31 janvier dernier, Lucienne fêtait ses 100 printemps. Son secret de longévité ? La joie de vivre et la gymnastique : à 80 ans, Lucienne faisait encore le grand écart !
Avec son certificat d'études en poche, à 14 ans, Lucienne commence à travailler en qualité de « préparatrice » aux Laboratoires Homéopathiques de juin 1938 à août 1940, puis de nouveau « préparatrice » dans la Sté de Spécialités Alimentaires de janvier 1940 à octobre 1943, période d'occupation allemande. Pour sortir de ce travail en atelier, elle s'inscrit chez Pigier, en cours du soir et obtient son diplôme de « sténodactylo ». D'août 43 à février 47, elle est employée en qualité de « sténo dactylo » dans le groupe d'assureurs De Léséleuc, place de la Bourse à Paris. C'est dans cette entreprise que Lucienne rencontrera son mari, Claude, avec lequel elle se mariera 2 ans plus tard, le 13 mai 1948.
Afin d'améliorer ses revenus, elle se fait embaucher en qualité de « dactylo-facturière » aux Laboratoires Debat de février 47 à avril 47. Pour obtenir un meilleur salaire, elle entre chez Kinax, seul fabricant d'appareils photo d’après-guerre, d'avril 47 à septembre 1948. C'est le tout début des ordinateurs, Lucienne s'inscrit chez Burrough's, et reçoit son diplôme de mécanographe comptable.
En juillet 1948, avec son époux, ils ont la chance de trouver en location, un petit appartement place des Ecoles à Boulogne. Or, les bureaux de Kinax sont situés à Mairie de Montreuil ; ça fait 3 heures de transport par jour ! Lucienne fait une demande d'embauche à la Régie Renault et entre à la Régie le 1er octobre 1948 en qualité de « mécanographe-comptable ». Fin 1964, pour obtenir une promotion de qualification, il lui faut passer un examen écrit. Pour assurer sa réussite, Lucienne suit des cours particuliers de français et de mathématiques chez un professeur d'écoles, Me Dolet, et le 1er janvier 1965, elle est promue « comptable cat. A ».
Le 30 septembre 1968, Lucienne ayant ses 30 ans de cotisation à la Sécurité Sociale, s'arrête de travailler, et avec son époux, prend en charge l'éducation de Marc, l'un de leurs 8 filleuls. Elle va également s’investir dans la vie associative, à l’ACBB Boulogne section gymnastique, dont elle est devenue Présidente dans les années 70. Avec son mari, ils reçoivent également beaucoup de monde au « Chalet de la Benauderie ». Enfin, selon ses proches, elle fait preuve d’une mémoire impressionnante sur les événements de sa vie passée, mais aussi à travers le nombre incalculable de chansons qu’elle connaît, « un mot, et hop, c’est parti pour une petite chanson » ! Bon anniversaire Lucienne.