La Sibylle incarne la divination et la prophétie, invitant à interroger notre lien intime avec les constellations et l’horizon marin. Sa silhouette changeante évoque tour à tour une voile, une aile, une algue, un oiseau, un coquillage ou encore une figure maternelle protectrice.
Dressée à proximité du port d’échouage, La Sibylle apparaît comme un repère, un phare ou un ex-voto, enraciné dans la culture maritime. Elle se veut aussi « une invitation au voyage », célébrant la rencontre des éléments – l’air, l’eau, la terre et la lumière – dans un dialogue poétique avec la baie.

Une artiste au parcours singulier
Formée dans l’atelier d’Étienne Martin et diplômée de l’École Camondo, Mino a d’abord puisé son inspiration dans l’univers du cirque, avant de se tourner vers la création monumentale. Elle a notamment signé une fresque pour le Ministère de la Culture et un plafond sculpté pour le Centre National du Livre. Pensionnaire de la Casa Velázquez à Madrid, elle est également lauréate du prestigieux prix Wildenstein. À travers ses œuvres, Mino explore les grands thèmes de la nature, de l’être et du cosmos, souvent nourris de références mythologiques.