Partagé entre Saint-Nazaire et Escoublac, Pornichet est au milieu du XIXe siècle, un petit village de quatre cents habitants vivant alors essentiellement de la récolte du sel, de la pêche et de l’agriculture.
Les bains de mer en vogue
La vogue des bains de mer, une pratique nouvelle et curieuse pour ses habitants, va radicalement transformer ce village. Cet étrange phénomène consistant à prendre de brefs bains de mer à heure déterminée et à profiter de l’air marin est à l’époque davantage apparenté à une cure médicale qu’à un loisir. Il ne s’adresse qu’à une clientèle fortunée qui peut accéder aux vacances. Les aristocrates et hommes d’affaires de Nantes, Angers ou encore Paris, sont donc les premiers à découvrir le rivage pornichétin. L’arrivée du chemin de fer en 1879 va faciliter l’arrivée de ces villégiateurs et cette pratique va plus largement se diffuser au fil du temps. La population locale s’accroît rapidement. Avec près de mille deux cents habitants toujours tiraillés entre Saint-Nazaire et La Baule-Escoublac, Pornichet peine à exister pleinement. La détermination d’investisseurs et de commerçants locaux permet à Pornichet de devenir une commune à part entière, le 9 avril 1900 et de se doter de son premier maire, Charles Mercier.





Puis, grâce aux congés payés, en 1936, le tourisme balnéaire se démocratise petit à petit. Des campings sont créés, les colonies de vacances rendent accessibles des plaisirs autrefois impossibles.




